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Biennale 2019

Installation

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INSTALLATIONS AUX USINES FAGOR




L'artiste anglaise Rebecca Ackroyd a réalisé pour cette quinzième biennale une installation montrant une scène de crash aérien. En visitant les lieux, elle s'est éloigné de son projet initial pour produire une pièce nouvelle. Délaissant ses grandes figures en plâtre et adoptant une réalisation à l'échelle 1, elle amplifie l'impact sur le spectateur. Sont ici présentés dans la halle 1, les éléments d'un avion démembré : hublots, fauteuils, parties de corps, valises, bouteilles et autres éléments éparses qui figurent comme le témoignage d'une activité et de vies défuntes. L'utilisation de la résine Epoxy permet un moulage sensible de la texture des fauteuils, de la peau des membres amputés. Le rougeoiement de chaque pièce témoigne d'une combustion encore vive. Le lieu imprégné d'un passé industriel défunt montre des stigmates : marquages au sol, chaîne de montage, fosse avec pont de levage... L'absence et la présence humaine se télescopent, le visiteur ne pas s'absoudre de ces deux sentiments contradictoires qui font écho avec violence dans l'oeuvre de Rebecca Ackroyd.

Thomas Feuerstein présente dans la halle 3 une installation atypique globale. Il plonge le visiteur dans un laboratoire scientifique à la temporalité trouble. Ses thèmes de prédilection issus de la philosophie, de la littérature, de la politique et de l'économie font écho à la science et plus spécifiquement aux processus biochimiques. Le mythe grec condamne Prométhée : pour protéger l'homme de sa vulnérabilité, il vole le feu sacré dans les jardins de l'Olympe. Zeus apprend la nouvelle. Son châtiment est d'être banni puis enchainé à un rocher du mont Caucase, où Prométhée se fait chaque jour dévorer le foie par un aigle royal. Son supplice sans fin se répète car chaque nuit son foie se régénère, Prométhée est un immortel.  Thomas Feuerstein nous livre une autre interprétation. Son Prométhée se dissout, il se désagrège. Rongé par une bactérie mangeuse de pierre, cette copie d'une sculpture classique en marbre est transpercée de tuyaux injectant en flux continu un mal destructeur. 

Hélène Horrent Hélène Horrent
Professeure relais à la Biennale 2019

helene.horrent@ac-lyon.fr



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