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Biennale 2019

Des lieux emblématiques

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Le Palais de Tokyo

Palais des Musées d'art moderne



Palais de Tokyo @museumtv

Palais de Tokyo @museumtv

Palais de Tokyo (avenue du président Wilson, Paris 16ème)

Construit pour l'exposition internationale des arts techniques et de la vie moderne en 1937, il tient son nom du quai de Tokyo, l'actuelle avenue de New York en façade sud en bordure de Seine. Les architectes André Aubert, Marcel Dastugue, Jean-Claude Dondel et Paul Viard réalisent un édifice néoclassique : deux ailes symétriques distinctes, reliées par un portique à double colonnades entourant un patio central. Les façades extérieures sont habillées de bas reliefs sculptés par Alfred Janniot. Le musée d'art moderne de la ville de Paris s' établit dans l'aile Est et le musée national d'art moderne (l'actuel palais de Tokyo) dans l'aile ouest. 

En 1938, il accueille les collections du musée du Luxembourg et du jeu de Paume. De 1939 à 1945, la France connait une période de troubles liés à la seconde guerre mondiale. Réquisitionné par le gouvernement allemand à la fin de l'année 1941, les sous-sols des deux musées abritent les séquestres de bien juifs spoliés. L'aile ouest accueillera le mobilier, dont des centaines de pianos. L'inauguration et l'ouverture totale de l'aile ouest n'aura lieu que le 9 juin 1947 suite à la réorganisation et la reconstruction de la ville de Paris. En septembre 1976 suite à la construction du centre Georges Pompidou, les collections déménagent pour ce tout nouveau lieu d'exposition en plein centre de Paris, cet évènement provoque la fermeture du musée national d'art moderne. Le site va subir de nombreux changements d'usages de 1978 à 1999 : musée d'art et d'essais, palais de l'image, cinémathèque, centre national de la photographie, locaux de la FEMIS (fondation européenne pour les métiers de l'image et du son) qui sera la dernière institution à occuper les lieux jusqu'à son départ en 1995. 

Le grand projet de créer un palais du cinéma qui rassemblerait le musée du cinéma, la FEMIS, la bibliothèque et les archives du film est abandonné en 1998, laissant l'aile ouest en plein chantier après des travaux de destruction réalisés par l'équipe de l'architecte Franck Hammoutène. La structure du bâtiment est mise à nu, les plafonds ont été enlevés et les sols ôtés de leur revêtement. En juillet 1999, sous l'impulsion de la ministre de la culture et de la communication Catherine Trautmann est lancé un appel à projet pour la réhabilitation du site abandonné en un centre dédié à la création contemporaine. La proposition des architectes Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal sera retenue. Constat de ce paradoxe entre extérieur et intérieur, les architectes découvrent une structure en béton très moderne pour l'époque et la présence de grandes verrières jusqu'ici cachées pour obtenir une lumière intérieure tamisée. Cette architecture surdimensionnée, culte de la symétrie en référence à l'antique est libérée de son habillage décoratif. Cette antinomie entre solennité du bâti, symbole du culte de la patrie, porte en cuivre et hauteur des espaces monumentales font de ce palais un reliquaire qui abrite un chantier. Cet état de friche souhaité permet un espace d'exposition affranchi des modalités sténographiques institutionnalisées du "white cube", cet espace neutre qui supprime tout contexte pour que l'art se suffise à lui seul sans aucune interférence étrangère. 

Le 21 janvier 2002, le palais de Tokyo sera inauguré sous la direction de Nicolas Bourriaud et Jérôme Sans, ce lieu atypique parfois décrié comme squat culturel offre au public un espace de 8000 m2 consacré aux hybridations et métissages artistiques de la création contemporaine émergente. Les espaces n'étant que partiellement investis, une seconde vague de travaux réhabilitera la totalité du bâtiment sous la direction du même duo d'architectes, ceux-ci désirant la continuité de la première phase de restructuration dans un esprit d'harmonisation de l'ensemble. Le 20 avril 2012 sous la direction de Jean de Loisy, le palais de Tokyo est entièrement ouvert au public et passe d'un espace d'exposition de 8000 m2 à 22000 m2, c'est le plus grand centre d'exposition d'art contemporain d'Europe. Pour cette quinzième édition de la biennale de Lyon d'art contemporain, la directrice artistique Isabelle Bertolotti accueille l'équipe curatoriale du palais de Tokyo. 

Hélène Horrent Hélène Horrent
Professeure relais à la Biennale 2019

helene.horrent@ac-lyon.fr



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