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Alors que la fermeture des lieux culturels et des salles de sport se prolonge, le musée de la Résistance et de la Déportation de l’Ain vous propose plusieurs idées de sorties en extérieur. Pourquoi ne pas profitez de cette période particulière pour faire découvrir à vos élèves l’histoire de l’Ain durant la Seconde Guerre mondiale mais aussi la richesse des paysages en parcourant les sentiers de notre département ?

La Prairie d’Echallon (Monument aux ailes alliés)
La Prairie d'Echallon est une vaste clairière entourée d’une forêt de sapins à laquelle on accède par une multitude de chemins et sentiers forestiers.
Proche d'Oyonnax, de Nantua, de Bellegarde et de Saint-­Claude, cette prairie devient pendant l’occupation allemande un point de convergence pour les groupes résistants et des camps de maquisards. Des rendez-vous entre maquis de l’Ain et du Haut-Jura se tiennent dans ce lieu. Les maquisards peuvent se camoufler dans les fermes isolées des alentours.
Par ailleurs, la prairie est aussi utilisée comme terrain de parachutages pour les Alliés à partir du début de l'année 1944. Plusieurs opérations d’envergure s’y déroulent. Aujourd’hui, un monument rend hommage à l’aide apportée par les Alliés qui ont contribué au succès de ces parachutages ô combien périlleux. Un jardin du souvenir accueille également les cendres de responsables alliés qui ont œuvré aux côtés des maquisards.
> Découvrir une idée de circuit

Le sentier des maquisards à Cerdon
Aménagé entre le village de Cerdon et le mémorial du Val d’Enfer dédié aux maquis de l’Ain, ce sentier est ponctué de dix panneaux expliquant la Seconde Guerre mondiale à Cerdon et dans l’Ain.
Cerdon est un village viticole situé entre Pont d’Ain et Nantua, au cœur d’une vallée du Bugey. Il subit durant l’occupation allemande de terribles représailles. Ces violences sont notamment provoquées par la présence toute proche de camps de maquis qui viennent se ravitailler au village.
Après la guerre un immense monument est érigé au-dessus de Cerdon en mémoire des maquis de l’Ain et du Haut-Jura. Un maquisard inconnu est inhumé au pied de la statue et un cimetière militaire abrite les tombes de maquisards morts au combat.
> Découvrir le Monument aux Maquis de l’Ain et du Haut-Jura

Nantua sous l’occupation
Nantua, capitale du Haut-Bugey, nichée au fond d’une cluse, se déploie sur les rives d’un splendide lac naturel. Sous l’occupation allemande, la ville abrite une importante activité résistante. Elle est aussi le théâtre d’une terrible rafle le 14 décembre 1943. Profondément marquée par ce traumatisme, elle accueille après la guerre l’un des premiers monuments dédié à la mémoire des déportés.
Aujourd’hui, les rues de la ville portent le souvenir de l’engagement de certains Nantuatiens et de ces terribles événements à travers de nombreuses plaques et stèles.
Peu étendue, la ville peut facilement se parcourir à pied et une voie douce permet de faire le tour du lac. La ville renferme d’autres trésors comme l’abbatiale Saint-Michel dans laquelle on peut découvrir un Martyr de Saint-Sébastien peint par Eugène Delacroix ou un orgue exceptionnel.
> Découvrir le monument aux déportés

Sentier de Mémoire à Evosges
Petit village au sud du plateau d'Hauteville-Lompnès, au nord de Tenay, Evosges s’est fortement impliquée dans la Résistance, notamment pour le ravitaillement des camps de maquis. Ces derniers occupent les fermes de Termant et de Marchat. Identifié par les Allemands comme une zone abritant de nombreux soutiens aux Maquis de l’Ain, le village est la cible de violentes représailles en février 1944. Ce secteur est aussi le théâtre d’affrontements avec l’occupant.
Aujourd’hui un sentier permet de découvrir les fermes occupés par les maquisards et des panneaux apportent des informations sur cette période.
> Découvrir la ferme de Termant




Pour toutes ces balades (ou d’autres) n’hésitez pas à contacter le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Ain pour obtenir de la documentation historique.