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Aurelie BLONDEL le 11/10/19
Laura GEISLER le 26/08/19
Aurelie BLONDEL le 11/07/19
Les Usines Fagor © Blaise Adilon
A la question : Mais pourquoi utiliser ces usines pour faire encore un projet culturel ? Est-ce bien utile ? Il faut savoir qu’une usine est construite comme une boite qui vient s’adapter autour d’un procédé de fabrication. Si le procédé de fabrication n’est plus le même, il est impossible d’implanter un autre procédé dans ce bâtiment qui a été fabriqué sur mesure pour un seul dispositif de construction. C’est un principe architectural. A l’image de l’Hôtel Dieu et des normes d’un hôpital, l’usine a été créée en fonction du projet et de la production. Donc dans ces usines, ce n'est pas possible de réimplanter d’autres usines, sans raser les bâtiments et repartir de zéro. Avant que cet espace ne devienne un nouveau quartier ou autre chose, la question est : comment le faire vivre ?
- L'architecture des années 80 reprend les codes du bâtiment industriel classique. Dans cette usine, on ne retrouve pas les structures qui peuvent faire le charme de certaines lieux de patrimoine industriel, cependant, une signalétique et des aménagements propres au lieu qui sont autant d’éléments à se réapproprier pour créer une scénographie.
- Le marquage au sol/mur : Les marquages utilisés dans l’usine (hachures noires sur fond jaune, lignes et zonages de couleur) relèvent d’un langage systématique qui permet à tout usager de se repérer. Au sol, le rouge délimite la place qu’occupait les hommes et le gris, la place des machines et des robots.
Petite anecdote : le site des usines totalise 45 000m2 de surface couverte, avec les espaces extérieurs, il est aussi grand que la place Bellecour !
Sources : Marie Mulot, Chargée de relations avec les publics, Biennale de Lyon.
Laura Geisler
Attachée de relation avec les publics