Nous utilisons des cookies pour améliorer votre navigation sur le site. Merci de cliquer sur "OK" pour donner votre accord.
Vous pouvez changer d'avis en modifiant les paramètres de sécurité de votre navigateur. Pour davantage de détails, consulter ici notre Politique de confidentialité.
OK
Lila GENTILHOMME le 25/09/19
Lila GENTILHOMME le 25/09/19
Lila GENTILHOMME le 25/09/19
Lila GENTILHOMME le 25/09/19
Lila GENTILHOMME le 25/09/19
Lila GENTILHOMME le 25/09/19
Lila GENTILHOMME le 25/09/19
Lila GENTILHOMME le 25/09/19
Lila GENTILHOMME le 26/09/19
Renée Lévi devant une de ses peintures. Crédits : SRF / Susanna Petrin. www.bilan.ch
Dossier de presse exposition « Cursif » au Crédac, Centre d’art contemporain d’Ivry, 14 janvier au 27 mars 2011
Archives du musée d’art moderne et contemporain de Genève https://archive.mamco.ch/artistes_fichiers/L/levi.html
Exposition Antwan Horfee et Renée Lévi, Musée des Beaux-Arts de Lyon, du 18 septembre 2019 au 5 janvier 2020
De sa formation d’architecte, Renée Levi a conservé une attention
particulière aux problèmes d’espace et de construction. L’essentiel de son
travail consiste à modifier la perception de l’environnement dans lequel elle
intervient en jouant sur les matériaux choisis, leur couleur, leur inscription
dans le site.
Concrètement, ces interventions peuvent revêtir différentes formes
: des rideaux tirés à tous les étages d‘une façade, des mètres de corde à linge
bleue tendus contre un mur de briques grises, des blocs de polyuréthanne rose,
des rouleaux de papier Kraft peints et disposés à même le mur, des panneaux de
plâtre sprayés, des peintures murales. Toutes ces interventions se
caractérisent par une transparence des matériaux qui est à la fois propre à
l’architecture moderne et à la tradition de l’abstraction : rien n’est
dissimulé et le spectateur a toujours la possibilité de reconstituer le
processus de création. Cette caractéristique est même un des ressorts décisifs
de la perception.
Autre point fondamental, l’équilibre toujours tendu entre
l’autonomie de l’œuvre et sa relation au site. Cette question de l'indépendance
de l'œuvre, R. Levi l'a poussée particulièrement loin dans ses interventions
dans l'espace public.
Cette préoccupation pour la question de l’autonomie de l’œuvre se retrouve dans la peinture de R. Levi. Ses panneaux de plâtre peints au spray – la technique probablement la moins suspecte de fétichisation – posent par exemple des problèmes de cohérence interne du champ pictural : à l’intérieur d’un châssis métallique, R. Levi insère plusieurs plaques de plâtre préfabriquées dont le traitement peut être extrêmement hétérogène. L’effet de fragmentation s’avère d’autant plus prégnant que les plaques peuvent visiblement être déplacées et permutées. Étendue aux dimensions de l’architecture, la technique du spray prend d’autres significations. Apparemment aléatoires, voire automatiques, les sprayages sont souvent déterminés par la portée du geste et du corps ; et quand les lacis qui sont l'interprétation la plus distanciée qu'on puisse imaginer du 'dripping' et du 'all-over' pollockien deviennent plus denses, plus saturés, c'est à des problèmes de spatialisation de la couleur que le spectateur se voit confronté – la couleur conditionnant la perception de l’espace construit. Mais le problème de la cohésion de l’œuvre demeure ici aussi critique car, comme dans le cas des panneaux de plâtre, R. Levi travaille à déconstruire la composition en intervertissant par exemple des parties du support.
EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)
EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)
Lila Gentilhomme
Stagiaire - Chargée de relation avec les publics
LGENTILHOMME@labiennaledelyon.com