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Biennale 2019

Expositions associées

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Mark Geffriaud Vidéo Breath

vidéo/ respiration/ calme/ que regarder quand il n'y a apparemment rien à voir ?

contexte de l'installationvidéocinéma



Vidéo Breath et son support, une presse lithographique à bras, URDLA
Photographie : Jules Roeser

Vidéo Breath et son support, une presse lithographique à bras, URDLA
Photographie : Jules Roeser

Présentation

Né en 1977 à Vitry-sur-Seine (France), vit et travaille à Paris.

Mark Geffriaud est diplômé de l'École des Beaux-Arts de Montpellier.

Il est représenté par la galerie gb agency.

Il a bénéficié de plusieurs expositions personnelles, notamment au Plateau Frac Île-de-France, au Palais de Tokyo et au Jeu de Paume à Paris, ainsi qu’au Witte de With à Rotterdam, à la galerie Edouard Malingue à Hong-Kong et au Wesbeth Center à New York.

C’est un artiste qui travaille souvent à partir d'images qu'il sélectionne d'abord pour leur matérialité, mais aussi pour leur pouvoir d'évocation : « Mon plaisir est surtout lié à la manipulation de ces documents, aux associations auxquelles elles donnent lieu, un peu comme des illustrations fraîchement évadées du dictionnaire et qui comploteraient un nouveau projet encyclopédique. » (Mouvement - Avril 16, 2009).

 

Œuvre

C’est une vidéo, située au début du parcours Raúl D., qui tourne en boucle et donne à voir une rectangle dans lequel une lumière gagne en intensité avant de décroître jusqu’à disparaître avant que le cycle ne se répète, le tout sur un rythme régulier d’environ quatre secondes. Ce rythme lumineux est celui d’une respiration profonde, celle de Mark Geffriaud, l’inspiration est liée à la montée en blancheur et en éclat de la lumière, l’expiration à son décroissement progressif.

Le vidéoprojecteur est posé sur une presse lithographique à bras qui date du XIXe siècle.

Cette vidéo, métaphore d’une respiration apaisée, est diffusée dans trois endroits différents de l’URDLA.


 Démarche, contexte

Vidéo paradoxale car elle ne représente rien qu’un rectangle de lumière dont l’intensité varie sur un rythme régulier. Ce paradoxe prend un sens dans le cadre général du projet de Mark Geffriaud : c’est une invitation faite au visiteur pour qu’il s’arrête devant une œuvre, prenne le temps de la voir même s’il lui semble qu’il n’y a rien à voir et questionne ce qu’il voit.

Par exemple, il peut s’interroger sur le choix du support de cette vidéo — le dispositif qui la projette est posé sur une presse lithographique à bras — et prendre alors conscience d’une sorte de singulier raccourci temporel entre deux formes de diffusion — une presse qui permet l’impression et la diffusion d’estampes ; un objet technologique multimédia avec une clé USB — , raccourci qui s’inscrit dans la logique quasi génétique d’URDLA, un lieu de patrimoine, garant d’un savoir-faire technique ancien qui date du XVe siècle, et un lieu ouvert sur l’époque et l’art contemporains.

Ce vidéo est projetée à deux autres endroits du parcours avec à chaque fois la volonté de faire voir, de dévoiler autre chose que ce qu’elle est censée montrer : au début sur la presse lithographique à bras, elle éclaire le mur blanc, comme une invitation à regarder ce qu’on ne voit pas ; puis sur les étagères d’encres lithographiques, à peine perceptible, elle vient mettre en lumière à proprement parler un élément important de l’atelier. Et enfin, sur le tissu, derrière la presse moyenne, elle devient comme la « vedette » du film. Cette dernière projection en grand format, au-dessus de la ligne de plomb du texte de Kafka résonne alors avec la première pièce de Raúl D., le poème de Brautigan : les plombs semblent imprimer l’air (qu’est-ce qui s’imprime quand on imprime pas ?) en miroir avec le film Raúl D. qui apparaît au-dessus (lettres aussi en miroir).

Dans la dernière projection de Breath, le souffle semble attendre l’apparition du texte de Kafka.

 


Vidéo Breath présentée sur le tissu qui dessine le parcours de Raúl D.
Photographie : Franck Belpois

Vidéo Breath présentée sur le tissu qui dessine le parcours de Raúl D.
Photographie : Franck Belpois


Questionnements pédagogiques


Cycle 4

Champ des créations photographiques et cinématographiques, analogiques et numériques.

 

Cycle 3

Recourir à des outils numériques de captation et de réalisation à des fins artistiques.

Proposer et soutenir l’analyse et l’interprétation d’une œuvre.

 

Lycée

Recourir à des outils numériques de captation et de réalisation à des fins artistiques.

Proposer et soutenir l’analyse et l’interprétation d’une œuvre.

Les pratiques artistiques du numérique.






Pour en savoir plus...
https://urdla.com/blog/raul-d-mark-geffriaud/

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franck.belpois@ac-lyon.fr



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