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Laura GEISLER le 04/10/19
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Laura GEISLER le 30/09/19
Mengzhi Zheng © Philippe Petiot
Mengzhi Zheng, Là où les vents se caressent, 2019. Courtesy de l’artiste, de la Biennale de Lyon 2019 et [of the artist, the 2019 Lyon Biennale and] avec le soutien du Groupe Hasap. © Adagp, Paris, 2019. Photo : Blaise Adilon Au second plan : Petrit Halilaj, Shkrepëtima, 2018. Courtesy de l’artiste, de la Biennale de Lyon 2019 et [of the artist, the 2019 Lyon Biennale and] ChertLüdde, Berlin ; kamel mennour, Paris/Londres ; Fondazione Merz, Turin. © Blaise Adilon
Mengzhi
Zheng
Là où les vents se
caressent, 2019
Installation – Bois, Plexiglas, Plastique
Fagor, Halle 4
Jeune artiste d’origine chinoise installé en France, Mengzhi Zheng développe un travail photographique et sculptural en lien très étroit avec l’architecture et aborde de manière générale des problématiques liées à l’espace. En effet, il envisage l’architecture de notre présent comme relevant déjà du passé et acte ainsi son devenir-ruine. Ses maquettes et architectures sont élaborées avec des matériaux « pauvres » (carton, bois de cagette, carton plume, cordelette) dont le rendu constructif est souvent minimal ou suggère une forme de précarité. Il nomme ses constructions « espaces non-habités », « inarchitectures », ou encore « espaces non-fonctionnels ».
L'œuvre de Mengzhi Zheng est une installation composée de trois structures. Deux d'entre elles sont un assemblage de cercles de bois épais, reliés par des colliers de serrage en plastique blanc qui ont été créés à grande échelle avec une imprimante 3D. Sur la troisième structure, aussi composée de bois maintenu par des colliers de serrage, ont été rajoutées des feuilles de Plexiglas au couleurs de l'usine (blanc, jaune, vert, bleu, rouge, rose, orange). Cet ensemble posé à même le sol fait environs 6 mètres de large.
Inspiré par l'architecture et son devenir-ruine, Mengzhi Zheng propose une installation sculpturale semblable à une maquette interrompue et agrandie. Elle fait penser à un dessin, un coup de pinceau qui vient s'apposer sur notre vision de l'espace des usines. Ces formes viennent encadrer le regard, le recadrer sur des détails et apposer des touches de couleurs sur le paysage, (un peu à la façon des mobiles de Stéphane Calais suspendus dans la halle d'accueil). La pauvreté des matériaux et le design minimal de cette œuvre oppose la dureté du bâtiment industriel de l'usine des formes fluides et précaires, à une fragilité spontanée des volumes. Comme une maquette abandonnée, qui explore la notion d'une « inarchitecture » aux couleurs pastels et poétiques. Le titre Là où les vents se caressent est une référence directe au titre de la Biennale « là où les eaux se mêlent » et tente de rendre visible les flux invisibles et mouvants de l'air.
Le 9ème art : Dans les BD, quand un personnage court, un petit tourbillon est dessiné derrière lui pour évoquer la vitesse de sa course.
GS mat et primaire :
Les couleurs et formes
Collège :
Volume, sculpture , matière
Lycée :
Volume, sculpture, matière, architecture
Tout public :
Référence au titre de la Biennale
Un article de Julia Bregere, médiatrice @ Biennale de Lyon
Pour en savoir plus...
http://mengzhi.fr/
Laura Geisler
Attachée de relation avec les publics