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Laura GEISLER le 04/10/19
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Laura GEISLER le 02/10/19
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Laura GEISLER le 30/09/19
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Fabien BOULAY le 23/09/19
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Laura GEISLER le 30/09/19
Yona Lee, In transit (highway), 2019. Courtesy de l’artiste et (of the artist and) Fine Arts, Sydney. © Blaise Adilon
Yona Lee
In Transit (Highway)
Installation
Fagor, Halle 4
Yona Lee réalise de grandes installations ressemblant à des labyrinthes. Des centaines de mètres de tuyaux en acier inoxydable sont coupés et soudés pour former des structures linéaires élaborées, coupant en deux les surfaces des galeries et les transformant, ainsi que les activités qui s'y déroulent. Le travail de l'artiste néo-zélandaise-coréenne basée à Auckland peut être lu de différentes manières : en tant que structure ou système, minimaliste ou maximaliste, sérieux ou drôle, aussi agressif ou enjoué, autoritaire ou utopique, utilitaire ou inutile, comme site spécifique ou autonome, comme touche légère ou forte, comme sculpture ou dessin, et même comme musique.
L’œuvre, produite in situ, est visible dans la halle 4 des usines Fagor. Elle se compose d’une structure aérienne labyrinthique de tuyaux en acier inoxydable qui se déploie autour d’une plateforme préexistante à près de douze mètres de haut. L’accès à l’œuvre se fait via un escalier en colimaçon, avec toutefois une limite de dix-neuf visiteurs simultanés sur la plateforme. Les tuyaux aboutissent de manière incongrue sur des éléments de mobiliers domestiques ou urbains comme un parasol, une poignée de rame de métro ou un lit, qui peuvent être utilisés par les visiteurs. Il s’agit de la sixième itération de l’œuvre, qui avait été présentée la première fois lors d’une exposition à Séoul en 2016.
Avec ce projet In Transit, Yona Lee transforme et détourne des éléments issus du mobilier urbains pour réarticuler l’espace d’exposition et ce qui s’y passe autour. Le titre In Transit (Highway), les tuyaux d’acier et l’utilisation d’éléments fonctionnels comme des poignées de rames de métro sont tout autant de mot qui composent le langage universel de l’itinérance et du déplacement. Violoncelliste de formation, l’artiste compose cette œuvre comme une partition que des notes viennent ponctuer ici et là, à l’image de ce mobilier urbain et domestique balisant l’espace. En incorporant ces éléments dans ce labyrinthe d’acier, Yona Lee créé un paysage surréaliste tantôt utopique ou autoritaire qui investit l’espace autour de la plateforme et vient contraindre la déambulation des visiteurs.
Le choix d’investir cette plateforme par l’artiste lui offre la possibilité d’expérimenter cette forme du balcon de façon inédite. En retour, cet espace en hauteur l’a contrainte à penser aussi l’installation comme un élément sécurisé et fonctionnel qui puisse empêcher la chute de visiteurs. Pour cela et toujours dans l’idée de privilégier des circuits courts, l’artiste a collaboré avec la société CROSO, spécialisée dans la production de rampes et balustrades en acier inoxydable sans soudures. Avec cette œuvre, Yona Lee opère une rencontre entre deux mondes, le monde de l’art et celui de l’entreprise et de l’industrie.
La forme des tuyaux et le matériau utilisé rappellent clairement le passé des usines Fagor et s’inscrivent dans ce paysage industriel, imitant par exemple des rampes de sécurité ou la tuyauterie des machines qui se trouvaient dans ce lieu. Elle a conçu cette structure d’acier pour qu’elle se confonde avec la tuyauterie préexistante tout en la distinguant de celle-ci avec la présence d’irrégularité et de « tumeurs » qui se rebellent face à l’ordre établi.
GS Mat et primaire :
Evoquer le côté labyrinthe de la structure ;
Associer les tuyaux de l’œuvre avec ceux des machines
Les tuyaux sont des éléments fonctionnels qui canalisent des flux
Collège :
Rappel du passé du lieu avec le matériau acier
Evocation explicite du flux, du transit par le titre de l’œuvre
La forme de l’installation fait penser à un plan de métro
Lycée :
Parler de l’investissement/appropriation de l’espace par l’artiste
Métaphore des flux économiques et humains globaux
Tout public :
Parler de structure labyrinthique
Le titre explicite parle de l’itinérance, du flux (de voyageurs, marchandises, etc.)
Flux humains et économiques
Elément fonctionnel d’aéroport, de gare, etc.
Lien entre monde de l’art/artiste et celui de l’industrie/entreprise
Accessibilité public (PMR, œuvre sonore…) :
Œuvre visible du sol uniquement pour PMR
Difficile d’accès pour non-voyants
Pas de difficulté pour les personnes malentendantes
Un article de Jonathan Csato, médiateur @ la Biennale de Lyon
Yona Lee © Yona Lee
Laura Geisler
Attachée de relation avec les publics