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Biennale 2019

Les oeuvres FAGOR

Usines FAGOR, Lyon 7



ABRAHAM POINCHEVAL

 Laura GEISLER le 04/10/19

ASHLEY HANS SCHEIRL & JAKOB LENA KNEBL

 Laura GEISLER le 04/10/19

BIANCA BONDI

 Laura GEISLER le 02/10/19

BRONWYN KATZ

 Laura GEISLER le 04/10/19

BUREAU DES PLEURS

 Laura GEISLER le 04/10/19

DALE HARDING

 Laura GEISLER le 04/10/19

ESCIF et n3m3da

 Laura GEISLER le 04/10/19

EVA L’HOEST

 Laura GEISLER le 04/10/19

Felipe ARTURO

 Laura GEISLER le 04/10/19

FERNANDO PALMA RODRIGUEZ

 Laura GEISLER le 04/10/19

GUSTAV METZGER

 Laura GEISLER le 04/10/19

HOLLY HENDRY

 Laura GEISLER le 30/09/19

Isabelle ANDRIESSEN

 Laura GEISLER le 04/10/19

Jean-Marie APPRIOU

 Laura GEISLER le 04/10/19

KHALIL EL GHRIB

 Laura GEISLER le 04/10/19

LÉONARD MARTIN

 Laura GEISLER le 04/10/19

LE PEUPLE QUI MANQUE

 Laura GEISLER le 04/10/19

LEE KIT

 Laura GEISLER le 04/10/19

LENKA CLAYTON ET JON RUBIN

 Laura GEISLER le 02/10/19

LYL RADIO

 Laura GEISLER le 04/10/19

MALIN BÜLOW

 Laura GEISLER le 02/10/19

MARIE REINERT

 Laura GEISLER le 04/10/19

MEGAN ROONEY

 Laura GEISLER le 04/10/19

MENGZHI ZHENG

 Laura GEISLER le 04/10/19

MINOUK LIM

 Laura GEISLER le 04/10/19

MIRE LEE

 Laura GEISLER le 04/10/19

MORGAN COURTOIS

 Laura GEISLER le 04/10/19

NICO VASCELLARI

 Laura GEISLER le 04/10/19

NICOLAS MOMEIN

 Laura GEISLER le 04/10/19

PAMELA ROSENKRANZ

 Laura GEISLER le 04/10/19

PANNAPHAN YODMANEE

 Laura GEISLER le 04/10/19

PETRIT HALILAJ

 Laura GEISLER le 04/10/19

PHILIPPE QUESNE

 Laura GEISLER le 04/10/19

Rebecca ACKROYD

 Laura GEISLER le 02/10/19

SAM KEOGH

 Laura GEISLER le 04/10/19

SHANA MOULTON

 Laura GEISLER le 04/10/19

SIMPHIWE NDZUBE

 Laura GEISLER le 04/10/19

Stéphane CALAIS

 Laura GEISLER le 04/10/19

STÉPHANE THIDET

 Laura GEISLER le 04/10/19

STEPHEN POWERS

 Laura GEISLER le 04/10/19

TAUS MAKHACHEVA

 Laura GEISLER le 04/10/19

Test d'une fiche oeuvre

Oeuvre test par F. Boulay

 Fabien BOULAY le 23/09/19

THAO-NGUYÊN PHAN

 Laura GEISLER le 04/10/19

THOMAS FEUERSTEIN

 Laura GEISLER le 04/10/19

TREVOR YEUNG

 Laura GEISLER le 04/10/19

VICTOR YUDAEV

 Laura GEISLER le 04/10/19

YONA LEE

 Laura GEISLER le 04/10/19

YU-CHENG CHOU

 Laura GEISLER le 30/09/19







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FERNANDO PALMA RODRIGUEZ

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Fernando Palma Rodríguez, Tetzahuitl (détail), 2019. Courtesy de l’artiste et [of the artist and] House of Gaga, Mexico/Los Angeles. © Blaise Adilon

Fernando Palma Rodríguez, Tetzahuitl (détail), 2019. Courtesy de l’artiste et [of the artist and] House of Gaga, Mexico/Los Angeles. © Blaise Adilon

Fernando Palma Rodríguez, Tetzahuitl, Installation, Usines Fagor Halle 1

Né en 1957 à San Pedro Atapan (Mexique), vit et travaille à Milpa Alta (Mexique)

Fernando Palma Rodríguez  associe sa formation d'artiste et d'ingénieur en mécanique pour créer des sculptures robotiques utilisant un logiciel permettant de les chorégraphier lors de narrations complexes (grâce notamment à des systèmes de capteurs liés à divers systèmes de collecte de données, météorologiques par exemple). Palma Rodríguez vit dans la région agricole de Milpa Alta, près de Mexico, où il dirige Calpulli Tecalco, une organisation à but non lucratif dédiée à la préservation de la langue et de la culture Nahua. En effet, son village natal, situé en périphérie de l'Etat de Mexico et dont la situation climatique, culturelle et sociale s'est fortement dégradée en quelques décennies du fait de l'expansion exponentielle de la mégalopole Mexico. 

Ses œuvres répondent aux problèmes auxquels font face les communautés autochtones du Mexique. Elles abordent les droits de l'homme et les droits à la terre, mais aussi la violence et les crises environnementales. La pratique de Palma Rodriguez est axée sur le savoir ancestral autochtone, à la fois en tant que partie intégrante de la vie contemporaine et en tant que moyen de façonner l’avenir. Il associe souvent des traditions en évolution aux préoccupations contemporaines en mêlant références culturelles et matériaux, des constructions robotiques aux objets trouvés (bottes de travail et machines à coudre) aux matériaux organiques (graines, sol et plumes). Par leurs mouvements constants et complexes, ces œuvres transforment des symboles habituellement statiques en actifs. 

Sources

œuvre

Cette installation comporte 43 robes de petites filles, des plumes, un système rotatif, plusieurs paires de chaussures d'enfants, un oiseau empaillé, deux ronds cerclés de cire avec de l'eau en leur centre, un totem, une sculpture réalisée avec une chaise et un personnage, des capteurs de présence, détecteurs de mouvements.

Démarche, contexte : 

L’artiste présente une œuvre cinétique qui semble renvoyer directement à l’âme de l’ancienne usine fabriquant des lave linges, au passé ouvrier, à l’ingénierie. 
Il y est question de paysage en mouvement, de cycles, de mythes (coyote), de chimères, d’élévation spirituelle. Il s'agit presque d'une œuvre chamanique, très liée à l'artiste et à sa culture. 
Le titre se traduirait par "présage funeste" : le coyote au Mexique est un animal proche du diable mais c'est aussi le nom donné aux passeurs de population, "marchands de sommeil", vendeurs du rêve américain.  
Malgré ces références plutôt sombres, une vraie poésie s'en dégage et cette ambivalence peut être une porte d'entrée vers d’autres interprétations.

Références : 

Cette œuvre fait référence à un fait divers : les enlèvements d'Iguala. Le 26/09/2014, 43 étudiants ont été portés disparus suite à une manifestation contre le gouvernement mexicain.
L'artiste, né dans le sud du Mexique fait également référence à son territoire, à sa langue (le nahuatl) et à sa culture. Il a monté une ONG pour les préserver. 

"Là où les eaux se mêlent" : 

Entre paysage visuel, mystique, rites et migrations de populations, l'œuvre est en lien direct avec le sujet de l'exposition. 

Questionnements pédagogiques : 

GS Mat et primaire : 
Avec les plus petits, l'œuvre pourra être abordée via son côté très visuel, chorégraphique mais également grâce aux sons. Effectivement, l'installation est aussi "musicale" puisque la rotation des robes peut évoquer les tambours de machines à laver qui seraient des "fantômes" des usines Fagor.

Collège / Lycée / Tout public :  A partir du collège et pour tous les publics, les références aux usines, au passé ouvrier, à l'ingénierie seront abordées.
On parlera aussi du paysage cinétique, de mythes (coyote), de l'élévation spirituelle.
La technique de l'installation sera abordée ainsi que celle du cycle.
L’ambivalence des émotions suscitées par l’œuvre. 

Un article de Pierre Lelièvre, médiateur @ Biennale de Lyon


 Fernando Palma Rodriguez © Gabriela Magana

Fernando Palma Rodriguez © Gabriela Magana


Questionnements pédagogiques







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Attachée de relation avec les publics



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