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Laura GEISLER le 04/10/19
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Laura GEISLER le 02/10/19
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Laura GEISLER le 30/09/19
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Fabien BOULAY le 23/09/19
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Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 30/09/19
© Gustav Metzger, Photo : Blaise Adilon
Supportive 1966-2011
Technique : Installation, projecteurs
de diapositive sur socles, écrans
Fagor, Halle 2
Né dans une famille juive d’origine polonaise, puis exilé en Angleterre en 1939, sauvé par miracle des camps de la mort contrairement au reste de sa famille… Gustav Metzger placera au cœur de son art l’« expérience limite » mise en œuvre et vécue en Europe au cours de la seconde Guerre Mondiale, caractéristique de la capacité de l’homme à s’autodétruire.
Depuis l’entrée de la Halle 2 les visiteurs aperçoivent sur la gauche une imposante installation composé par sept projecteurs de diapositive sur socles qui projettent sur sept écrans. Ceux-ci sont placés en demi-cercle sur une longueur totale de vingt-huit mètres. Les images apparaissent sur les écrans de manière cyclique en suivant un rythme aléatoire. Chaque fois les formes et les couleurs sont différents.
Gustav Metzger propose une installation immersive qui nous pose devant des formes abstraites, produites par les réchauffements, le refroidissement des cristaux liquides, composition chimique placés entre deux plaquettes en verre devant l’objectif et son faisceau de lumière. Les images produites par ce procédé semblent jongler entre l’infiniment petit et l’immensément grand : il semblerait qu’observer des micro-organismes à travers la lentille d’un microscope ou au contraire, de regarder de près les cratères d’une planète lointain. Chaque projection est différente, on ne peut jamais apercevoir deux fois la même association des formes : l’œuvre est en constante évolution.
La manière de produire ces images est totalement assumée : les projecteurs ne sont pas cachés, mais ils font partie de l’installation, toute en aidant à délimiter l’espace de la perception de l’œuvre qui se positionne entre la file d’écrans consécutifs et les projecteurs associé à chacun d’entre eux, dans une relation univoque entre machine et image produite. Alors parfois les silhouettes des visiteurs qui décident d’occuper cet espace s’intègrent à la définition visuelle de l’œuvre.
La grande Histoire et l’histoire personnelle sont indissociable dans l’univers artistique de Gustav Metzger. En ayant vécu personnellement les horreurs produites par la Seconde Guerre Mondiale et l’Holocauste, l’artiste s’interroge sur la valeur et les possibilités de l’art après ces événements. Consciente de la capacité de l’homme à s’autodétruire, la désintégration et la dissolution sont au centre de ses recherches artistiques durant de nombreuses années. C’est donc à partir du début des années 60 que l’artiste décide de débuter ses expérimentations avec les cristaux liquides, comme medium pratique et symbolique d’un art auto-créatif.
Supportive, qu’on pourrait traduire en français comme « qui soutien » physiquement ou moralement, est l’achèvement de plusieurs années d’expériences en collaboration avec des scientifiques et des ingénieurs : les nouvelles frontières de l’art ont besoin d’être recherchées dans le terrain encore inexploré entre nature et technologie. Depuis 1998, l’installation Supportive est donc régulée par un système informatique qui contrôle la projection des images sur les écrans selon un cycle de 20 minutes. L’essence de l’œuvre ne change pas, car les cristaux son autonomes et continue leurs évolution auto génératrice, indépendamment du protocole informatique.
Depuis 2013 Supportive fait partie de la collection permanente du MAC Lyon. Décédé en 2017, il a accompagné les principaux événements historiques de notre époque avec la conscience critique propre d’un artiste engagé et autonome.
Né en 1926 à Nuremberg dans une famille juive d’origine polonaise, exilé en Angleterre en 1939 par le programme des Kindergarten et ainsi sauvé des camps de la mort contrairement à la majorité de sa famille, il place au cœur de son art l’horreur vécue en Europe pendant la Deuxième Guerre Mondiale et sa haute conscience de la capacité de l'homme à s'autodétruire. Il s’interroge sur le futur de l’art après l’Holocauste
Bonne porte d’entrée :
- paysage microscopique et cosmogonique
- protocole informatique qui laisse apparaître les images comme le flux-reflux des vagues d’un tsunami – le désastre Japonais ayant grandement influencée la genèse de cette œuvre.
Un article de Rossella IORIO, médiatrice @Biennale de Lyon
Laura Geisler
Attachée de relation avec les publics