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Laura GEISLER le 04/10/19
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Laura GEISLER le 30/09/19
Fernando Palma Rodríguez, Tetzahuitl (détail), 2019. Courtesy de l’artiste et [of the artist and] House of Gaga, Mexico/Los Angeles. © Blaise Adilon
Fernando Palma Rodríguez, Tetzahuitl, Installation, Usines Fagor Halle 1
Fernando Palma Rodríguez associe sa formation d'artiste et d'ingénieur en mécanique pour créer des sculptures robotiques utilisant un logiciel permettant de les chorégraphier lors de narrations complexes (grâce notamment à des systèmes de capteurs liés à divers systèmes de collecte de données, météorologiques par exemple). Palma Rodríguez vit dans la région agricole de Milpa Alta, près de Mexico, où il dirige Calpulli Tecalco, une organisation à but non lucratif dédiée à la préservation de la langue et de la culture Nahua. En effet, son village natal, situé en périphérie de l'Etat de Mexico et dont la situation climatique, culturelle et sociale s'est fortement dégradée en quelques décennies du fait de l'expansion exponentielle de la mégalopole Mexico.
Ses œuvres répondent aux problèmes auxquels font face les communautés autochtones du Mexique. Elles abordent les droits de l'homme et les droits à la terre, mais aussi la violence et les crises environnementales. La pratique de Palma Rodriguez est axée sur le savoir ancestral autochtone, à la fois en tant que partie intégrante de la vie contemporaine et en tant que moyen de façonner l’avenir. Il associe souvent des traditions en évolution aux préoccupations contemporaines en mêlant références culturelles et matériaux, des constructions robotiques aux objets trouvés (bottes de travail et machines à coudre) aux matériaux organiques (graines, sol et plumes). Par leurs mouvements constants et complexes, ces œuvres transforment des symboles habituellement statiques en actifs.
Cette installation comporte 43 robes de petites filles, des plumes, un système rotatif, plusieurs paires de chaussures d'enfants, un oiseau empaillé, deux ronds cerclés de cire avec de l'eau en leur centre, un totem, une sculpture réalisée avec une chaise et un personnage, des capteurs de présence, détecteurs de mouvements.
L’artiste présente une œuvre cinétique qui semble renvoyer directement à l’âme de l’ancienne usine fabriquant des lave linges, au passé ouvrier, à l’ingénierie.
Il y est question de paysage en mouvement, de cycles, de mythes (coyote), de chimères, d’élévation spirituelle. Il s'agit presque d'une œuvre chamanique, très liée à l'artiste et à sa culture.
Le titre se traduirait par "présage funeste" : le coyote au Mexique est un animal proche du diable mais c'est aussi le nom donné aux passeurs de population, "marchands de sommeil", vendeurs du rêve américain.
Malgré ces références plutôt sombres, une vraie poésie s'en dégage et cette ambivalence peut être une porte d'entrée vers d’autres interprétations.
Entre paysage visuel, mystique, rites et migrations de populations, l'œuvre est en lien direct avec le sujet de l'exposition.
Questionnements pédagogiques :
GS Mat et primaire :
Avec les plus petits, l'œuvre pourra être abordée via son côté très visuel, chorégraphique mais également grâce aux sons. Effectivement, l'installation est aussi "musicale" puisque la rotation des robes peut évoquer les tambours de machines à laver qui seraient des "fantômes" des usines Fagor.
Collège / Lycée / Tout public : A partir du collège et pour tous les publics, les références aux usines, au passé ouvrier, à l'ingénierie seront abordées.
On parlera aussi du paysage cinétique, de mythes (coyote), de l'élévation spirituelle.
La technique de l'installation sera abordée ainsi que celle du cycle.
L’ambivalence des émotions suscitées par l’œuvre.
Un article de Pierre Lelièvre, médiateur @ Biennale de Lyon
Fernando Palma Rodriguez © Gabriela Magana
Laura Geisler
Attachée de relation avec les publics