Nous utilisons des cookies pour améliorer votre navigation sur le site. Merci de cliquer sur "OK" pour donner votre accord.
Vous pouvez changer d'avis en modifiant les paramètres de sécurité de votre navigateur. Pour davantage de détails, consulter ici notre Politique de confidentialité.
OK
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 02/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 30/09/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 02/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 02/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 02/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Fabien BOULAY le 23/09/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 30/09/19
Victor Yudaev, Hélène et Homer; Hanrahan, l’oeil à l’oeil, la queue d’un chien et plus humble vers, 2019. Courtesy de l’artiste [of the artist]. © Blaise Adilon
Victor Yudaev
Hélène et Homer ; Hanrahan, l’œil à l’œil, la queue d’un chien et plus humble vers.
Céramique, plâtre, bois et matériaux divers
Fagor, Halle 1
Victor Yudaev est diplômé de l’ENSBA de Lyon en 2016, avec les félicitations du Jury. En 2017, il intégrait l’exposition Rendez-vous, en Résonance de la Biennale de Lyon, à l’IAC- Villeurbanne. L'artiste concentre sur le jeu des objets dans l’espace. Ces « nomades conceptuels », comme les désigne l’artiste, composent une partition s’apparentant à une narration continue. Victor Yudaev conçoit ses installations comme un réseau de phrases déployées dans l’espace. Cette organisation apparemment libre obéit toutefois à certaines règles, semblables à celles qui structurent les mots d’une phrase. Le visiteur (ou lecteur) est invité à entrer dans la logique spatiale des objets précisément disposés et à étudier la façon dont ceux-ci se combinent pour former des phrases. Le sens est mouvant et il n’est ni déterminé ni déterminant : c’est surtout l’expérience même de la lecture, le fait d’éprouver certains effets causés par la mise en scène, qui donne leur sens aux œuvres de l’artiste. Sources
Situé dans la halle 1, sur la gauche après l’entrée par la porte principale, l’ensemble de sculptures réalisées par Victor Yudaev se disperse sur et autour du bâtiment construit dans la halle. À l’instar du titre de l’œuvre à la grammaire énigmatique (et inspiré d’un poème de W. B. Yeats), les éléments juxtaposés sont disposés avec une apparente liberté mais suivent des règles particulières. Il revient alors au spectateur de se déplacer dans et autour de l’installation afin d’en combiner les éléments que Victor Yudaev conçoit comme des phrases disposées dans l’espace. Les sculptures sont disposées au sol, suspendues ou encore fixées aux éléments verticaux, murs et poteaux de l’usine. Deux personnages grands et filiformes se tiennent côte à côte entre deux poteaux métalliques de l’usine. Ces poteaux ainsi qu’un troisième sont eux même peuplés de formes cylindriques aux couleurs ocres et marrons que Victor Yudaev nomme ruches et qui semblent pousser à l’horizontale.
D’autres formes, des agrégations de sphères blanches – tantôt géométriques, tantôt plus organiques – semblent se développer sur les murs d’une maison construite dans la halle 1. L’une de ces formes (molécule, nuage, micro organisme …) a poussé sur une chaise de bureau qui traîne non loin de la maison. Une autre est exposée dans une cabine éclairée d’un néon clignotant. Un chemin de fer miniature y est installé de sorte qu’un petit train en fait le tour en boucle. Une figurine assise en tailleur considère la scène. Non loin de la chaise de bureau phagocytée, quatre bouteilles d’alcool en verre servent de socle à la croissance d’éléments verticaux et aux courbes évoquant le végétale, constitués de capsule-congé empilées les unes sur/dans les autres.
Sur le côté, une voiture est évoquée, sa carrosserie en grillage métallique prend la forme d’une chaussure et laisse apparaître trois roues. Devant l’engin, trois petits personnages cartoonesques, fruits géants coiffés de feuilles, sont dotés de grands yeux pour observer la scène. Enfin, suspendu au plafond de la halle, à une hauteur de 4 ou 5 mètres, se profile une volée d’allumettes ailées, au nombre de 5, et au degré de combustion allant croissant et survolant, un gisant (ou quelqu'un qui prend le soleil) allongé sur un tas de sable et comme brûlé.
Victor Yudaev travaille la sculpture en invoquant un grand nombre de références littéraires et poétiques qu’il assemble et mélange à l’instar des matériaux hétéroclites qu’il emploi, issus d’une bibliothèque d’objets et d’images qu’il complète au fil des ans. Ces formes déployées dans l’espace sont pour l’artiste comme des phrases composant un poème au sein duquel il invite le spectateur à se déplacer pour les articuler entres elles.
références :
Victor Yudaev
établit un parallèle entre le travail de l’artiste et celui de l'ouvrier. Dans
l’installation à Fagor et dans son œuvre en général, il y a une dimension
autobiographique. Le « gisant » représenterait ainsi l’artiste juste après la réalisation de l’œuvre.
questionnements pédagogiques :
GS Mat et primaire : Combinaisons incongrues : allumettes / oiseaux ; chaise / nuage ; nuage / paysage ferroviaire
Un article de Jacob Lyon, médiateur @ la Biennale de Lyon
Victor Yudaev © Sun Cunming
Pour en savoir plus...
http://www.victorvictor.info/
Laura Geisler
Attachée de relation avec les publics