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Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 02/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
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Laura GEISLER le 30/09/19
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Fabien BOULAY le 23/09/19
Laura GEISLER le 04/10/19
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Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 30/09/19
Le peuple qui manque, Et que demandent-t-ils À y devenir quelque chose, 2019. Courtesy des artistes [of the artists]. © Blaise Adilon
Le peuple qui manque, collectif d'artistes et de curateurs composé du duo Aliocha Imhoff et Kantuta Quiros
Et que demandent-t-ils ? A y devenir quelque chose.
Vidéo
Fagor, Halle d'entrée sur l'île de Philippe Quesne
Trois vidéos présentées dans les gradins de l'agora de l'île de Phillipe Quesne diffusent des paroles de philosophes, poètes et anthropologues questionnant la place « de la voix » des plantes, animaux, minéraux etc. dans nos sociétés. La hiérarchie de l’homme sur les autres espèces du vivant, et que veut dire « faire assemblée » en présupposant l’égale dignité de toutes les entités du monde ?
Ce collectif engage la forme du procès afin de questionner les mythes qui fondent la culture européenne. Par exemple le procès de la fiction présentés lors de la Nuit Blanche à Paris en 2017 interroge les rapports coloniaux et comment l'histoire est mise en fiction en minimisant certains faits historiques aux profits d'autres et participe à la mythologie qui fonde une culture et un état.
Pour la Biennale, ils interviennent pour la première fois dans une exposition sous forme de vidéo et non pas en direct.
Le collectif invite différents philosophes, historien.es, essayistes spécialistes de l'environnement et artistes, pas forcément de même obédience, à débattre. Le débat propose de questionner premièrement la constitution de 1789 et d'élargir la question des droits humains à ceux des droits de la nature. De rendre compte ainsi de la multiplicité du vivant en donnant aux éléments, aux objets, aux fleurs, minéraux, rivières (…) une voie politique et permettre peut-être ainsi un impact politique, social et économique. Les intellectuels de divers horizons se prêtent à l'exercice et questionnent la pertinence ou pas de ce point de vue. Le tournage s’est déroulé près du Bois de Vincennes, à Paris.
Présentation des intervenants entendus dans les vidéos :
Mark Alizart, philosophe
Joanne Clavel, danseuse travaille en étroite relation avec la biologie entre théorie et action
Jacques Demarcq, poète
Marielle Macé, historienne de la littérature essayiste
Virginie Maris, chercheuse en philosophie de l'environnement à écrit La part sauvage du monde. Penser la nature du monde.
Corine Pelluchon, philosophe et éthique de l'environnement
Jacopo Rasmi, philosophe
Anne Simon, auteur de bande dessiné et illustratrice
Camille de Toledo, essayiste et plasticien
Sophie Wahnich, historienne spécialiste de révolution française
Yves Citton, professeur de littérature à l'université Paris VIII et écrivain
Emanuelle Coccia, écrivaine maître de conférence à écrit le livre La vie des plantes. Une métaphysique du mélange.
« Le peuple n'est jamais là où l'attend l'utopie » une communauté pensée par Paul Klee pendant le mouvement du Bauhaus.
Cette idée d'un peuple qui manque est repris par le philosophe Gilles Deleuze. Ce peuple qui manque est à un inventer, il doit s'émanciper des mythes fondateurs propre à sa culture. Il serait alors doté d'une capacité permanente à résister au monde tel qu'il est. Les arts permettraient d'accompagner ce changement et, plus particulièrement, selon Deleuze, le cinéma.
« L’auteur de cinéma se trouve devant un peuple doublement colonisé, du point de vue de la culture ; colonisé par des histoires venues d’ailleurs, mais aussi par ses propres mythes devenus des entités impersonnelles au service du colonisateur. » in Gilles Deleuze, L’Image-Temps, Editions de Minuit, 1985. (sur le site du collectif)
La poésie comme une possibilité politique : et si les éléments devenaient des entités politiques à part entière ?
La question de l'histoire de l'anthropocène est au centre du débat. Beaucoup d'artistes ont répondu avec des œuvres où la nature est colonisée, ici il y a ici une volonté de questionner le vivant dans son aspect juridique et le mettre au centre des conflits économiques et sociaux.
Collège :
Le liens à l'écologie en général
Lycée :
Une remise en question de l'anthropocène (Ere de l’homme) = l'activité humaine a prédominé la nature. Remise en question aujourd'hui.
Tout public :
Comment les nouvelles formes d'anthropologie et les sciences sociales ouvrent le débat en politique. Il y a une remise en question générale face à l'écologie et aux changements sociaux.
Adultes exclusivement :
Peut être la base d'un débat. Une œuvre qui demande de l'attention tout de même et du temps difficile de l'évoquer rapidement sans avoir entendu les vidéos et les enregistrements.
Un article de Urielle Hug, médiatrice @ Biennale de Lyon
Laura Geisler
Attachée de relation avec les publics