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Laura GEISLER le 04/10/19
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Laura GEISLER le 02/10/19
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Laura GEISLER le 30/09/19
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Fabien BOULAY le 23/09/19
Laura GEISLER le 04/10/19
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Laura GEISLER le 04/10/19
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Laura GEISLER le 30/09/19
Isabelle Andriessen, Ivory Dampers (battery), 2019. Courtesy de l’artiste [of the artist]. © Blaise Adilon
Isabelle Andriessen
Ivory Dampers (Battery), 2019.
Céramique, acier, aluminium, cuivre, argile époxy, fils électriques, refroidisseur
Usines Fagor, Halles 2 & 3
Isabelle Andriessen étudie d’abord au Malmö Art Academy en Suède et à la School of the Arts Institute Chicago avant de suivre le programme d’études avancées Arts & Science de l'Académie royale néerlandaise. Le travail d’Isabelle Andriessen se base sur la dualité entre le vivant et le non-vivant donnant naissance à des « matériaux zombies ». En effet, ses sculptures subissent des transformations parfois chimiques, parfois électriques, qui les font s’oxyder et évoluer au fil de l'exposition.
Ensemble de 8 sculptures, réparties dans les halles 2 et 3 des usines Fagor. Halle 2 : groupe de 3 sculptures posées au sol / Halle 3 : groupe de 5 sculptures, reliées par un câble métallique, légèrement surélevées.
Chaque élément sculptural présente des formes courbes irrégulières et lisses, comportant par endroit des plis et cavités, évoquant ainsi des organismes vivants. Des tubes transparents émanent des sculptures.
Les sculptures, réalisées dans des matériaux divers sont amenées à s’altérer tout au long de l’exposition : elles transpirent, suintent, fondent et changent de couleurs.
Isabelle Andriessen utilise ce qu’elle appelle des matériaux « zombis ». Ces matériaux inertes (minéraux), au contact d’une stimulation chimique, semblent prendre vie, comme si les organismes sculptés avaient été contaminés par un virus. Elle crée ainsi des sculptures qui évoluent tout au long de leur exposition, et échappent à leur créateur.
Le visiteur assiste à la lente évolution de ces sculptures, qui semblent être dans un état d’entre-deux : à la fois inerte et vivant. L’artiste a collaboré avec une chimiste pour trouver comment « infecter » ses matériaux dans une durée adaptée à leur monstration à la biennale.
Le paysage et le monde du vivant. Création d’un paysage ou l’habituellement inerte rejoint le monde du vivant.
GS mat et primaire : Récit / œuvre en constante évolution
Collège : Science-fiction / Physique chimie / Expérimentation /Hybridité/ homme-technique-création
Lycée : Science-fiction / Physique chimie / Art et science Expérimentation/ Philosophie (le vivant, la matière et l’esprit, l’existence et le temps)
Tout public : Science fiction / Art et science / Expérimentation / Evolution /Hybridité/ homme-technique-création
Adultes exclusivement : Science-fiction / Art et science / Expérimentation/ Evolution / hybridité/ homme-technique-création
Accessibilité public : Potentiel anxiogène
Un article de Camille Lesaunier, médiatrice @ Biennale de Lyon
Isabelle Andriessen © Isabelle Andriessen
Pour en savoir plus...
http://www.isabelleandriessen.com/
Laura Geisler
Attachée de relation avec les publics