Nous utilisons des cookies pour améliorer votre navigation sur le site. Merci de cliquer sur "OK" pour donner votre accord.
Vous pouvez changer d'avis en modifiant les paramètres de sécurité de votre navigateur. Pour davantage de détails, consulter ici notre Politique de confidentialité.
OK
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 02/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 30/09/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 02/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 02/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 02/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Fabien BOULAY le 23/09/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 30/09/19
Bureau Des Pleurs © Bureau Des Pleurs
Bureau des pleurs (Collectif constitué
de 7 artistes : Carla Adra, Romain Bobichon, Fatma Cheffi, Sophie T.Lvoff,
Lou Masduraud, Irène Mélix, Maha Yammine)
Installation collective
Technique mixte
Fagor, Halle 1
Porté par Carla Adra, Romain Bobichon, Fatma Cheffi, Sophie T. Lvoff,
Lou Masduraud, Irène Mélix, François Piron et Maha Yammine, le Bureau des
Pleurs avec son slogan « We know the future of this place » propose d’autres
réalités du site des Usines Fagor. Ici, les temps passé, présent et futur se mêlent
dans un pavillon fictif qui devient une entreprise laboratoire des affects.
L'installation collective du Bureau des Pleurs est placée dans un ancien bureau situé à l'entrée de la halle 1, sur la droite quand on vient de la halle 0. On est accueilli par une peinture colorée et géométrique de Romain Bobichon, accrochée sur le mur du perron qui mène dans le Bureau des Pleurs.
Lorsque l'on pénètre dans l'espace, le sol est entièrement recouvert de sable artificiel. Il y a une vidéo de Maha Yamine présentant les actions qui prennent place dans le reflet d'un miroir de surveillance des Usines Fagor. Fatma Cheffi présente le texte Langue Distance Relationship, imprimé sur des feuilles colorées et accroché au mur. Lou Masduraud propose des éléments de mobilier administratif sur lesquels elle est intervenue avec des matériaux divers et qu'elle a installés sur le sable de la pièce centrale. De plus, il y a une petite pièce annexe présentant du mobilier et qui est visible à travers les vitres. Dans une pièce sombre, on trouve la vidéo d'Irène Mélix où elle interprète, face caméra, des sons d'usine ou de machines à laver et tout juste à la sortie de cette pièce on trouve des photographies de Sophie T. Lvoff.
Enfin au centre de la pièce principale, on peut s'installer à un bureau et, sur un des deux écrans, on peut regarder les vidéos de Carla Adra qui relate des histoires d'individus. Sur les piliers de la pièce ont été collés des CD dans leurs boitiers qui contiennent les histoires racontées par Carla Adra.
Le Bureau des Pleurs a créé un espace autonome qui peut faire office de prologue : une sorte d'exposition dans l'exposition. Le sable au sol modifie les perceptions visuelles, auditives et tactiles de l'espace. C'est une mise en condition qui marque l'entrée dans un imaginaire qui s'ancre dans le réel, une autre réalité où se côtoient différentes narrations. Chaque artiste propose un geste pour détourner, poétiser, énoncer une nouvelle histoire de l'usine et de son avenir proche. La peinture de Romain Bobichon est une signalisation introductive. Dans sa vidéo, Maha yammine confronte le spectateur à sa position d'observateur.
Dans son texte, Fatma Chaffi aborde la notion de souvenir et de déplacement. Lou Masduraud interroge la fonction normative et aliénante du mobilier administratif avec qui le travailleur finit par faire corps. Irène Mélix fait revivre les bruits disparus de l'usine et les fait s'exprimer sur la fermeture des usines et leurs conséquences sociales. Le travail photographique de Sophie T. Lvoff, présentant un détail provenant d'un bâtiment de Tony Garnier questionne le futur des idéaux modernistes tandis que la musique instrumentale fonctionnelle évoque la notion de cadence aussi bien de production que de consommation.
Enfin, Carla Adra transmet les témoignages d'individus qu'elle a enregistré sur les CD collés sur les murs de l'espace. En les réinterprétant dans des vidéos, elle partage des récits que les visiteurs peuvent regarder sur les deux écrans placés au centre de la pièce. Une nouvelle narration de l'histoire des usines Fagor se mets en place à travers les différentes interventions du Bureau des Pleurs qui prends alors tout son sens.
L'installation collective et le sable notamment créent un véritable paysage visuel qui peut être utile pour aborder le thème du paysage que l'on traverse. Ce lieu du Bureau des pleures qui était vraiment à l'origine des bureaux, est un endroit où il peut être intéressant d'expliquer l'histoire du bâtiment. Il peut être un lieu parfait pour l'introduction ou la conclusion d'une visite
GS mat et primaire :
Sables vs paysage
imitation des sons de machines vs industrie/usine
Lycée :
Notion d'installation collective, de collectif artistique
Tout public :
Pour aborder histoire des Usines Fagor
Un article de Julia Bregere, médiatrice @ Biennale de Lyon
Laura Geisler
Attachée de relation avec les publics