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Laura GEISLER le 04/10/19
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Laura GEISLER le 02/10/19
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Laura GEISLER le 30/09/19
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Laura GEISLER le 02/10/19
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Fabien BOULAY le 23/09/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
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Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 30/09/19
Eva L’Hoest, Shitsukan of Objects, 2019. Courtesy de l’artiste [of the artist]. © Blaise Adilon
Eva L’Hoest, Shitsukan of Objects, 2019. Courtesy de l’artiste [of the artist]. © Blaise Adilon
Eva L'hoest
Shitsukan of Objects, 2019
Installation vidéo multi-écrans, SLA, polyuréthane [multi-screen]
Halle 1, proche de la sortie à gauche
Eva L’Hoest est issue d’une génération qui est née en même temps que les développements exponentiels de ce qu’il devient désuet d’appeler « les nouvelles technologies ». Geek mélancolique, curieuse de tout mais détournant sans effort son regard de celui des méduses de la technologie, Eva L’Hoest travaille à maîtriser cette dernière pour mieux l’utiliser contre elle-même, comme moyen d’atteindre les limites des algorithmes, les ratages de code et donc la charge émotionnelle des systèmes. Performeuse d’une nouvelle ère, l’artiste s’attache sans complexe à la beauté et au vertige des limites de l’analyse électronique.
Œuvre :
Le
spectateur découvre en premier lieu un triptyque
vidéos, constitué de grands écrans disposés à la
verticale. Ces
vidéos sont composées d'images virtuelles. Pour réaliser ces images, l’artiste a utilisé différents outils hautement technologiques comme un scanner 3D, une IRM
ou encore une des procédés d’intelligence
artificielle. Elle mélange ces images à des fichiers issus de jeux vidéo et
d'expériences neuroscientifiques. Souvent issues
de bugs, ces images sont altérées. La bande son des vidéos a été réalisé par
Eva L’Hoest, en reprenant notamment des sons d’ordinateurs en fonctionnement.
Derrière ces vidéos se
trouvent trois sculptures. Il s'agit de deux corps d'hommes et celui d'un
animal mêlés à des fragments d'architecture, et réalisés en « stéréolithographie », l'ancêtre de l'imprimante 3D. Ces sculptures contiennent encore la
grille de fabrication qui normalement est enlevée après la réalisation. Elles
sont en plastique transparent et sont placées sur des caissons lumineux.
Le point de départ de cette pièce a été la découverte d'un biface (silex préhistorique taillé sur deux faces) contenant un coquillage. Il s'agirait d'un premier témoignage de la sensibilité esthétique de l'homme.Le titre de l'œuvre fait écho à cette découverte puisque que Shitsukan est un terme japonais qui définit les procédés, les connections neuronales du cerveau permettant la perception de la matérialité des objets.
La
pratique d’Eva L'Hoest explore le « bidouillage », elle crée par
exemple des logiciels qui génèrent des
bugs dans l'image informatique. Elle mêle à travers ses installations réalité
et fiction. Elle s’intéresse à l'erreur dans la technologie, la faille qui
révèle l'autonomie, une forme de vie de l'informatique. Ici l'artiste pose la question de comment
le numérique investit des domaines qui sont proches de l'humain. A
travers ses vidéos et ses sculptures, elle crée des aller-retour entre réel et
virtuel. Les images captées grâce à la technologie numérique nous révèlent des
parties de corps humain, ou bien un paysage,
des objets reconstitués comme dans un monde
parallèle qui aurait ses propres lois et une vie au
delà de l’humain.
Eva
L'Hoest utilise des sources différentes pour ses images, scanner 3D, IRM,
intelligence artificielle.
Ces outils « capteurs d'images » sont
de plus en plus utilisés de nos jours. Ils sont présents dans plusieurs
domaines afin d'aider l'homme à percevoir le réel. Face à cette vidéo, l'œil
est captivé, presque hypnotisé par les images numériques. Un monde se révèle,
s'entremêlant, se déplaçant, prenant vie à travers cette oeuvre. Dans
ce monde hybride l'homme doit trouver sa place. Ici l’artiste
nous met face à notre relation avec la technologie, et évoque le transhumanisme. La
vidéo tourne en boucle et nous révèle cet univers parallèle à la fois captivant
et hors d'atteinte.
Derrière, les écrans, les sculptures apparemment inachevées
(présence de la grille de construction) prennent vie. On se trouve face à des personnages hybrides en
pleine création.
On peut dès lors s’interroger : un jour ces humanoïdes prendront-ils
place dans le monde réel ? Quelle sera la suite de ces expériences ? Jusqu'où peut aller la technologie ?
Collège :
Le rapport de l'homme à la technologie, l'image virtuelle/ réelle
Lycée :
Le rapport de l'homme à la technologie, l'image virtuelle/ réelle.
Notre dépense aux technologies.
Le transhumanisme, L'outil technologique comme aide de perception.
Tout public :
Le rapport de l'homme à la technologie, l'image virtuelle/ réelle.
Notre dépense aux technologies.
Le transhumanisme
La place du virtuelle dans nos sociétés
Eva L'Hoest © Eva L'Hoest
Eva L’Hoest, Shitsukan of Objects, 2019. Courtesy de l’artiste [of the artist]. © Blaise Adilon
Pour en savoir plus...
http://www.evalhoest.com/
Laura Geisler
Attachée de relation avec les publics