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Laura GEISLER le 04/10/19
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Laura GEISLER le 02/10/19
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Laura GEISLER le 30/09/19
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Fabien BOULAY le 23/09/19
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Laura GEISLER le 30/09/19
Mire Lee, Saboteurs (détail), 2019. Courtesy de l’artiste [of the artist]. © Blaise Adilon
Mire Lee
Saboteurs, 2019
Installation de sculptures motorisées : Glycérine, acier, papier, résine, pompe péristaltique, moteur et autres supports mixtes.
Usines Fagor, halle 3.
Mire Lee crée des animatroniques (contraction d'animation électronique), créatures robotisées ou animées à distance et réalisées en général avec une peau en latex et des mécanismes internes permettant de lui donner vie. Ces sculptures s’apparentent à des machines organiques dans lesquelles des liquides visqueux circulent et se répandent dans des enchevêtrements de câbles et de tuyaux. Relevant d’une relation affective ambiguë de l’artiste aux matières qu’elle travaille comme l’acier, le silicone ou l’argile, ses œuvres explorent la tension entre attraction et répulsion, amour et haine, douceur et violence, domination et soumission.
L’œuvre de Mire Lee est une grande installation à l'entrée de la Halle 3, elle prend place dans une ancienne fosse de montage, appelée « presse » (vestige de l’activité de l'usine Fagor). L’œuvre est en contrebas, elle n'est pas à la hauteur du visiteur. Elle est entourée de barrières, déjà présentes dans l'usine également, repeintes en blanc.
Dans cette grande fosse se trouvent deux bassins remplis d'une liquide blanc visqueux (glycérine, papier et résine). Deux grandes sculptures évoquant des « corps mécaniques » sont présentées : l’une dans la fosse, l’autre suspendue au dessus. Elles sont animées par des moteurs et s'enroulent sur elles-mêmes. Elles comprennent des câbles métalliques et des tuyaux.
La première sculpture est accrochée au plafond de la halle, accrochée à un ancien pont de levage, l'autre sculpture est au sol dans un bassin.
La sculpture suspendue crache un liquide blanc visqueux qui est réceptionné dans une cuve, puis réintroduit dans la sculpture grâce à un circuit de pompage.
La seconde sculpture est au sol et s'enroule et se déroule sur elle-même, trempant dans le liquide blanc.
Les deux sculptures sont activées par des moteurs et tournent sans cesse.
Pour cette œuvre, on peut faire le tour de l'installation pour observer les deux sculptures de plus près, l'architecture du lieu fait partie intégrante de l’œuvre de Mire Lee.
Mire Lee crée des sculptures qui s'apparentent à des machines organiques, presque vivantes.
A travers ses sculptures, elle explore différentes émotions comme le sentiment d'affection mais aussi des zones de tension comme l’obsession, le fétichisme, le voyeurisme, la violence... Son travail tourne autour d'une relation abusive, presque masochiste dans laquelle elle veut dominer le matériau (tuyaux métalliques) et le faire céder à ses désirs.
Ses œuvres convoquent des sentiments contradictoires comme attraction et répulsion, amour et haine, douceur et violence, domination et soumission.
Mire
Lee fait référence au VORE ; pratique masochiste consistant à désirer
avaler ou être avalé par l'autre. Cette nouvelle œuvre est l’extension d’une autre, Andrea, Ophelia, at the Endless House (2018), présentée à la Rijksakademie d’Amsterdam. On y retrouve les mêmes sculptures motorisées.
Collège / lycée :
Lien avec le lieu : USINE et caractère industriel de l'œuvre qui se trouve dans une ancienne fosse / matériaux industriels utilisés
Programme de 4ème : le monde ouvrier
Un article d'Alice Laurent, médiatrice @ la Biennale de Lyon
Mire Lee © Yashaswini Raghunandan
Laura Geisler
Attachée de relation avec les publics