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Laura GEISLER le 04/10/19
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Laura GEISLER le 02/10/19
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Laura GEISLER le 30/09/19
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Fabien BOULAY le 23/09/19
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Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 30/09/19
Simphiwe Ndzube © Peter Hugo
Courtesy de l’artiste et [of the artist and] Nicodim Gallery, Bucarest [Bucharest]/Los Angeles ; STEVENSON, Le Cap [Cape Town]/Johannesbourg [Johannesburg]/Amsterdam © Blaise Adilon
Les tableaux et les sculptures hybrides de Simphiwe Ndzube questionnent le post-colonialisme ou l’histoire de l’Apartheid et se déploient dans l’espace en créant des paysages politiques . L’artiste réalise des collages et assemblages composés de différents médiums et matériaux collectés, tels que des bandages, des cheveux synthétiques, des vêtements etc. qu’il assemble pour évoquer des histoires poignantes inspirées des luttes entre habitants dans le quartier de Masiphumele (Le Cap) où il a grandi. De même, ses sculptures aux formes vibrantes et à l’aspect ludique abordent des thèmes tels que l’assujettissement des populations noires d’Afrique, la migration humaine, les diktats de la beauté ou encore le poids de l’histoire... Sources
Dans les Usines Fagor, l’artiste présente une grande installation évoquant une bataille, comme figée en pleine action. L’artiste met en scène une procession composée de deux groupes de sculptures qui s’opposent, évoquant un combat contre l’exploitation et un désir d’évolution, en accordant une attention particulière aux habits. L'installation se compose d’un ensemble de personnes marchant, de bâtons vêtus au centre et d’une barque transportant/sauvant des personnages. Une peinture accrochée sur le mur d’emballages de cartons de l’artiste Yu cheng CHOU vient prolonger l’œuvre.
Des groupes de personnages sont mis en scène dans un dialogue qui vient questionner la relation entre le présent et le passé, évoquant les dangers d’un éternel recommencement. Cette installation a été pensée et choisie par les commissaires de la Biennale car dans son projet Simphiwe Ndzube veut se concentrer sur le développement de personnages qui occupent le monde travailleur, mettant en relation deux groupes sociaux : les ouvriers et les chefs, les exploités et exploitants. Il met en scène des personnages qui semblent avoir muté à force d’être usés à la tâche. Certains portent leurs outils comme des excroissances de leurs propres corps. L’artiste prolonge les thèmes qui hantent son travail tout en tissant des liens avec la révolte de façon générale. Le passé de Lyon (Canuts, Révolte des deux Sous…) a particulièrement retenu son attention. Cette installation a été intégrée par les commissaires de la Biennale car le projet de Simphiwe Ndzube se concentre sur le développement de personnages qui occupent le monde du travail. Il met en relation deux groupes sociaux : les ouvriers et les chefs, les exploités et exploitants.
NB : Selon l'artiste le vêtement définit la personne sociale, la classe, comme un uniforme social. Ici il y a une référence à l’uniforme, à la fois militaire, mais aussi ouvrier. Le paysage social serait donc aussi régi par des canons éphémères liés à la mode.
références :
Apartheid et lutte. Paysage social et politique. Mouvement et flux d’une population en mutation. La révolte (inspiré par la « révolte des deux sous » et la « révolte des Canuts » des ouvriers de la Soie)
"là où les eaux se mêlent" :
Citation de l’artiste : « J’ai tenté de créer la genèse d’une cosmologie qui se trouve dans les “terres inexplorées et les mers sauvages” que j’appelle la Lune de la Mine. Elle émerge de la tradition du réalisme magique et s’étend dans des directions actuellement inconnues»
GS mat et primaire : Qui sont ces personnages ? Que font-ils ? Quels matériaux sont utilisés ?
Collège : Discours de classes sociales.
Lien avec notre société actuelle.
Lycée : Discours historique sur apartheid/ quels exemples similaires retrouve-t-on dans l'exposition.
Tout public : Discours lié au préjugé social/flux social.
Une lutte qui n'a pas de fin ? Discours historique.
Adultes exclusivement : Lien avec les photographies et la critique de Zanele Muholi, discours sur l’oppression sociale lié au lieu habité.
Discours similaire a la démarche de Santu Mokufeng.
Un article de Clarissa Vacalebre, médiatrice @ la Biennale de Lyon
Pour en savoir plus...
https://www.simphiwendzube.com/
Laura Geisler
Attachée de relation avec les publics