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Laura GEISLER le 04/10/19
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Laura GEISLER le 02/10/19
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Laura GEISLER le 30/09/19
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Fabien BOULAY le 23/09/19
Laura GEISLER le 04/10/19
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Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 04/10/19
Laura GEISLER le 30/09/19
Montage de l' oeuvre de Stephen Powers © Blaise Adilon
C’est sous le pseudonyme ESPO que l’artiste s’est imposé dans le milieu du graffiti au début des années 1980, avant de reprendre son nom pour finalement intervenir dans l’espace public à la manière des peintres.
Stephen Powers est un artiste américain
contemporain connu pour ses travaux conceptuels basés sur du texte. Arborant
les façades de magasins, les grands bâtiments et les murs de galeries, ses
œuvres sont influencées par le graphisme et la peinture traditionnelle. Né à Philadelphie, Powers étudie brièvement à l'Art
Institute of Philadelphia et à l’University of the Arts. Installé à New York au
début des années 1990, l'oeuvre de Powers acquis une
reconnaissance et des éloges considérables, menant à des projets tels que sa
lettre d'amour à Brooklyn en 2011. Au départ issu du mouvement du writing
des années 1980-90, Stephen Powers propose aujourd’hui des peintures
murales colorées et parsemées de mots, d’images et de citations. Ayant
l’ambition d’être un porte-voix de la rue, l’artiste glane dans ses œuvres des
phrases et des suggestions de passants, des citations d’icônes locales… ainsi
il est impossible de prédire à quoi va ressembler l’œuvre finale.
Sa spécialité est de jouer avec les mots et les différentes typographies. Tel un poète du 21ème siècle, il glane des murmures anonymes, des conversations dans la rue... On ne sait jamais à quoi ressemble l’œuvre finale. Il est alors le porte-parole de voix inconnues mais dont la portée se veut universelle. Une fois l’idée venue, la première étape est de monter dans une nacelle et de tracer les bords des lettres en blanc comme un « brouillon » sur le mur. Cela permet d’ajuster la taille de l’œuvre puisqu’il est très complexe de peindre sur une surface si grande et de si près ! Une fois cette étape passée, il peint l’intérieur des lettres puis applique du noir sur le contour de celles-ci afin de les mettre en volume. Sur la façade des Usines Fagor, l’artiste propose, en monochrome, une phrase : « Warm in your memory » que l’on pourrait traduire par « Réchauffe ta mémoire ». Un chien vient se loger à côté de cette géante fresque. A la question que nous lui posons : « Pourquoi un chien ? » l’artiste nous répond : « why not ? » (Pourquoi pas ?). Il continue : « Quand les humains ne seront plus là : à qui va-t-on manquer ? » A nos animaux bien sûr ! Avant de repartir, l’artiste s’est amusé à jouer à un véritable cache-cache avec les visiteurs ! Sous son ancien pseudonyme ESPO, il graphe des petits personnages figuratifs (oiseaux, bonhommes...) sur les murs des halles de l’Usine. Preuve que Stephen Powers s’amuse aussi en dehors du cadre de ses commandes « officielles » …
Stephen Powers
Open door, 2019
Peinture murale
Fagor, Façade
Stephen Powers est intervenu sur la façade de l'entrée des usines Fagor où il a réalisé une peinture murale monumentale, à l'aérosol. Il a écrit cette phrase : « Warm in your memory » (Réchauffe ta mémoire), sur trois lignes. Il a utilisé un lettrage simple, sans fioriture, au remplissage blanc, délimité par un contour et des ombre portées noires. A gauche de cette phrase, on trouve le dessin, aussi réalisé à la bombe aérosol, d'un chien qui secoue sa queue, bouche fermée, tête baissée, assis, face à sa gamelle vide sur lequel on peut lire son nom « Sadie ». En anglais « sad » signifie triste.
Dans et entre les halles, Stephen Powers a peint à la bombe des tags de nom, de son « blaze » de taggueur, ESPO qui se mêlent avec les graffitis qui étaient déjà présents dans les usines. Il faut réussir à les apercevoir entre d'autres graffitis. Il a aussi réalisé une fresque murale noire et blanche, dans le « canyon » qui est la petite rue donnant accès aux différentes halles de la Biennale. Cette fresque prend place à l'extérieur, sur le mur de parpaing entre la halle 1 et la halle 4.
Stephen Powers a été un peintre graffeur très actif à New-York, durant de nombreuses années et son nom ESPO signifie « Exterior Surface Painting Outreach ». La phrase graphique extra-large qui se trouve à l'entrée des usines présente un slogan vif au lettrage efficace. Cette œuvre monumentale rappelle la tradition des peintures d'enseignes artisanales à nuance près que le texte n'est pas publicitaire. Le message est une référence directe à la mémoire des ouvriers et à l'activité de l'usine.
A l'inverse, d'un message claire et lisible, Stephen Powers a aussi disséminé des petits tags à l'écriture presque illisible et souvent surmonté d'un petit chapeau. Il s'approprie l'espace de façon plus discrète en utilisant les codes de la culture graffiti. Il interagit avec un langage artistique « vandal » préexistant. Il joue avec le style des peintures murales et investir le lieu des usines de différentes manières. Sa fresque située dans le « canyon » fait référence aux flux migratoires, au flux de populations et à la crise des migrants.
GS mat et primaire :
Le symbole du chien dans l'histoire de l'art
Collège :
Chercher les tags ESPO dans les différentes salles : aborder le street art et les graffitis
Lycée :
Publicité/art dans espace public
La peinture murale dans histoire de l'art (Homme préhistorique, romain à fresco, Renaissance, art moderne)
Un article de Julia Bregere, médiatrice @ Biennale de Lyon
Artwork : Stephen Powers. Là où les eaux se mêlent, Raymond Carver, in Poésie © Éditions de l’Olivier, 2015. Where Water Comes Together With Other Water by Raymond Carver. © Raymond Carver 1985, Tess Gallagher 1989, used by permission of The Wylie Agency (UK) Limited.
Pour en savoir plus...
http://firstandfifteenth.net/
Laura Geisler
Attachée de relation avec les publics