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Laura GEISLER le 04/10/19
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Laura GEISLER le 02/10/19
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Laura GEISLER le 30/09/19
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Fabien BOULAY le 23/09/19
Laura GEISLER le 04/10/19
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Laura GEISLER le 04/10/19
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Laura GEISLER le 30/09/19
Pamela Rosenkranz, Evian Waters, 2019. Courtesy de l’artiste et [of the artist and] Karma International, Zurich/Los Angeles ; Miguel Abreu Gallery, New York ; Sprüth Magers, Berlin/Londres [London]/Los Angeles/Cologne. © Blaise Adilon
«Je suis intéressé par ce que cela signifie, être humain. Comment on voit ? Comment notre biologie, notre histoire, nos corps affectent-ils notre perception, notre compréhension de nous-mêmes et du monde ? »
Pamela Rozenkranz est diplômée de l’Académie des Beaux-Arts de Berne et du département de littérature comparée de l’Université de Zurich. Elle complète sa formation à Amsterdam en 2013. Après sa participation à la 5e Biennale de Berlin, elle est sélectionnée pour le pavillon suisse de la 56e Biennale de Venise.
Dans son travail, elle mêle l’organique au synthétique, la nature et la culture, le corps et l’esprit. L’incarnat, la couleur chair caractéristique de l’Europe du nord, celle des tableaux de la Renaissance, est une teinte récurrente dans son travail, tout comme dans l’industrie pharmaceutique et la publicité. Une teinte qui attire et séduit et dont la vue permet d’associer des idées de santé, de beauté, de pureté.
Pamela Rosenkranz
Evian Waters, 2019
Installation, Poudre de maquillage, eau d’Évian, lampes à LED
Fagor, Halle 2
L’installation présente un cercle de sept mètres de diamètre de poudre de maquillage au sol et une bouteille d'eau d’Evian qui semble avoir été jetée dessus. L’œuvre s’accompagne d’un procédé : Il est demandé au régisseur d'exposition d'asperger le cercle poudré avec une bouteille d'eau chaque jour, et ce tout au long de la Biennale. Des cratères laissés par les traces de gouttes d'eau apparaissent et transforment la surface en paysage accidenté.
L'artiste s'intéresse à l'humain (y compris sous sa forme liquide), la texture de la
peau, la couleur de la chair et comment elle fût traitée dans la peinture de la
Renaissance. Elle décline souvent cette palette de couleur dans ses
installations et questionne le corps
féminin.
Dans son oeuvre Evian Waters, l’artiste établit des liens poreux entre la consommation et un bien être promu à outrance, les liens entre la marchandisation, la beauté et la pureté. Au centre de l'installation la bouteille d’eau d’Evian nous fait promet une éternelle jeunesse. La poudre de maquillage, si elle accompagne l'humanité depuis ses débuts, utilisé à un usage magique ou sanitaire renvoie à une idée de sublimation et de beauté éternelle. Ici les notions de beauté et de pureté se retrouvent comme saccagées par l'aspect mercantile et publicitaire. L'artiste s'intéresse à l'humain (y compris sous sa forme liquide), la texture de la peau, la couleur de la chair et comment elle fût traitée dans la peinture de la Renaissance. Elle décline souvent cette palette de couleur dans ses installations et questionne le corps féminin.
L'artiste explore les liens entre l'humain et la nature, le naturel et le factice. L'anthropocène est au centre de ses problématiques. Si l'eau est déjà partie prenante de son installation, là où les « matières » se mêlent, la surface lisse et rosée se transforme en un paysage profané. Cette bouteille en plastique apparaît comme la trace d'un crime que l'on voit souvent surgir dans les cours d'eau, le paysage. Cette installation interroge comment comment nos actes peuvent impacter à la fois notre corps et la nature.
GS mat et primaire :
La matière qui évolue au cours de l'exposition.
Comment la surface évolue, et comment se forment les cratères ?
La bouteille d'Evian fait-elle partie de l’œuvre, et pourquoi ?
Collège :
Mise en scène. Comment faire passer un message ?
L'importance de questionner notre rapport à notre consommation.
Questionner ce qui nous paraît être bon pour le corps et qui fait partie d'un monde de marchandisation.
Lycée :
Le lien direct qu'il y a entre notre consommation et nos besoins. L'impact sur nos corps et notre entourage naturel.
Tout public :
L’idée d'une consommation inutile. Futilité des croyances liés les publicités. Clin d'œil à l'aspect magique du maquillage.
Adultes exclusivement :
La philosophie de l'anthropocène. Le lien avec la spiritualité.
En ouvrant le champ des perceptions autour de la notion de maquillage, il y a l’aspect symbolique de jeter de l'eau tous les jours comme une bénédiction.
Un article de Urielle Hug, médiatrice @ Biennale de Lyon
Pamela Rosenkranz © Studio Gunnar Meier
Laura Geisler
Attachée de relation avec les publics